Comment Buffy m’a donné envie d’écrire

Hello tout le monde! Je suis sûre que le titre vous a intrigué. Vous vous êtes sûrement demandé le lien qui pouvait exister entre Buffy, la tueuse de la série éponyme et l’écriture. Je vous explique tout dans le reste de l’article!

Moi, la fan de séries

Lorsque j’étais plus jeune, j’étais une très grande fan de séries. Je le suis toujours, d’ailleurs. À tel point que je peux me retaper tous les ans des saisons entières de mes séries préférées alors qu’elles sont terminées depuis belle lurette. Et sans éprouver la moindre lassitude. Parmi ses séries, il y a Buffy contre les vampires. J’ai eu la chance d’appartenir à la génération qui a vu l’évolution de la série. Et lors de la diffusion du dernier épisode sur la chaine Série Club, j’avais la larme à l’oeil. Les plus jeunes doivent se dire, « c’est quoi Série Club »? C’était THE chaine où on avait la chance de retrouver la plupart de nos séries cultes. C’est un peu l’ancêtre de Netflix, quoi.

Ce que j’adorais dans Buffy, c’était d’abord le personnage principal, bien sûr. Pas seulement parce qu’elle était une ado capable de se battre contre des démons. J’aimais aussi le fait de voir un nouveau méchant à chaque nouvelle saison. On le voyait arriver à Sunnydale (la ville fictive de la série), élaborer ses plans machiavéliques, essayer d’attaquer Buffy et sa clique d’amis. Puis après de nombreux face à face laissant l’impression qu’il pourrait prendre le dessus, venait le temps de la dernière altercation. Et il se faisait finalement dégommer par Buffy of course. C’était pour moi ce qui apportait le plus de piment à la série. Une recette qui fonctionnait d’enfer.

Ok, mais quel est le lien avec l’écriture??? J’y viens! Saviez-vous que pour faire plaisir aux fans, Pocket Junior avait créé des livres dérivés? Evidemment, je m’étais mise à les collectionner. Je lisais aussi ceux de Charmed, Angel et même Roswell (qui se souvient de cette dernière série?). Et c’est après les avoir lus que l’envie d’écrire est apparue, d’abord comme un chuchotement puis comme un cri. J’ai arrêté de l’ignorer, j’ai pris des feuilles blanches A4 et j’ai suivi mon envie.

Donc, entre les devoirs et le sport, j’ai imaginé un nouveau personnage: Carrie Druz. Elle était rousse, avait un petit ami et se battait contre les vampires. Elle aussi comme Buffy devait jongler entre ses problèmes d’ado et ses tentatives de sauvetage du monde tous les trois jours. J’ai pris un tel plaisir à faire vivre ce personnage badass sur mes feuilles que j’ai accumulé les tomes. J’étais plutôt fière de mes textes même s’il avait beaucoup de similitudes avec la série, on en convient.

Les bienfaits de l’imitation

Certes, je n’inventais rien de nouveau mais, c’est ainsi que j’ai commencé à écrire. Je faisais sans doute des fautes et certaines scènes devaient à coup sûr manquer de profondeur, mais je m’en moquais. J’ai seulement écrit, écrit et encore écrit. Et c’était le plus important. J’avais bien compris que l’imitation me permettait d’apprendre à créer un univers, avec des personnages attachants, une quête que l’héroïne devait assouvir et des obstacles incessants sur son chemin. J’ai également pris à coeur à rendre les personnages complexes au risque qu’ils deviennent ennuyants. Et surtout, j’ai pu aller au bout de plusieurs histoires sans redouter le mot « Fin ». Et ça, pour moi, c’était déjà incroyable.

En somme, même si mes nouvelles n’ont pas franchi le seuil de ma chambre, cette expérience fut un bon entrainement. Si je ne l’avais pas fait, je serais encore aujourd’hui au stade des hésitations. J’ai longtemps été une grande perfectionniste. Et beaucoup conviendront que c’est loin d’être une qualité. Combien d’entre nous se retiennent de créer ou de lancer quelque chose car la peur de mal faire les paralyse? J’apprends chaque jour à ne plus écouter cette peur et à plutôt me mettre un coup de pied aux fesses car je ne sais pas vous, mais ma plus grande crainte reste les regrets que je pourrais avoir plus tard.

Je ne suis pas de celle qui compare l’inspiration à une grâce venue du ciel qui te foudroie, toi, l’Élu(e) parmi les mortels. Non. Je fais plutôt partie de la team qui pense que l’inspiration se trouve partout: dans la vie de tous les jours, dans nos livres, dans nos séries et films favoris. Être auteur(e), c’est un peu devenir un(e) détective à l’affut du moins indice indispensable à ses recherches. Depuis que je vois les choses ainsi, mon rapport à l’écriture est beaucoup plus fun!

Si vous écrivez, je vous invite à citer vos meilleures références de culture populaire en commentaires! 😉

Crédit photo: Sven Scheuermeier

2 réflexions sur “Comment Buffy m’a donné envie d’écrire

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